Classification des vertébrés

Résumé

Cette animation aborde le thème de la classification des vertébrés par emboîtement successif dans des groupes définis par un attribut (caractère) commun. Elle montre comment sont classés une sélection de vertébrés dans des groupes emboîtés selon la classification actuelle du vivant. La classification utilisée dans cette animation est néanmoins simplifiée.

Objectifs d’apprentissage

  • Comprendre que les vertébrés sont classés en groupes emboîtés définis à partir des attributs qu’ils ont en commun ;
  • Aborder les notions d’espèce, de biodiversité et d’évolution.

En savoir plus

On trouve sur Terre une très grande diversité d’espèces d’êtres vivants. C’est ce que l’on appelle la biodiversité.
Les vertébrés, quant à eux, représentent moins de 10% de l’ensemble des espèces recensées à ce jour.

Qu’est-ce qu’une espèce ? Deux êtres vivants appartiennent à la même espèce s’ils peuvent se reproduire et si leurs petits se reproduisent à leur tour. Généralement, les êtres vivants d’une même espèce se ressemblent.

Pourquoi classe-t-on les espèces ? Le but de la classification est d’expliquer l’unité du monde vivant et de comprendre la cause de la biodiversité. Il est admis aujourd’hui que cette cause est l’évolution des espèces.

Les scientifiques ont établi la classification actuelle qui permet de classer l’ensemble des êtres vivants dans des groupes emboîtés, en fonction d’attributs (caractères) qu’ils possèdent en commun. Ces attributs sont les nouveaux caractères apparus au cours de l’évolution de la vie sur Terre. Les espèces ayant un attribut commun ont hérité ce caractère d’un ancêtre commun. Elles sont donc apparentées.

Par exemple, le groupe des vertébrés est constitué de toutes les espèces d’êtres vivants qui possèdent un squelette intérieur et un crâne. Parmi eux, on trouve le groupe de ceux qui ont un squelette d’os et ceux qui ont un squelette de cartilage, etc.

Avant de classer une espèce d’êtres vivants, il faut observer ses attributs. Certains attributs anatomiques sont facilement identifiables, comme par exemple la présence de mains avec quatre doigts, ou la présence de plumes. D’autres attributs demandent une étude de l’organisation interne comme la présence d’un os carré mobile (petit os permettant l’articulation de la mandibule avec le crâne).

Remarquez que dans la classification actuelle, un groupe ne peut être défini que par un attribut présent, mais jamais par un caractère absent. Ainsi, le groupe des poissons (vertébrés sans patte) n’existe plus dans cette classification. De plus, regrouper des êtres vivants de façon intuitive et simpliste, en se basant sur une ressemblance globale extérieure, n’est pas une démarche scientifique et rigoureuse.

La classification actuelle est très complexe ; celle qui est utilisée dans cette animation est simplifiée et partielle, mais repose néanmoins sur des données scientifiques validées, à ce jour.

Sources :

  • Comprendre et enseigner la classification du vivant, sous la direction de Guillaume Lecointre, Guide Belin de l'enseignant, Editions Belin, 2004
  • Classification phylogénétique du vivant, Guillaume Lecointre, Hervé Le Guyadet, Editions Belin, 2007

Scénario

L’enseignant définit ce qu’est une espèce.

A quoi sert de classer les espèces ?

  • C’est un moyen d’organiser la biodiversité.
  • C’est un outil pour établir des parentés et suivre l’histoire des espèces (évolution).

Activité 1 : Proposer à la classe un ensemble d’images d’animaux (vertébrés si on ne s’intéresse qu’à la classification des vertébrés). Ne pas diffuser l’animation pour l’instant.

Demander à la classe de définir un point commun à tous.

Demander ensuite à la classe de définir d’autres attributs pour créer des groupes. Encourager les élèves à emboîter les groupes les uns dans les autres. C'est l’enseignant qui dessine au tableau les différents groupes proposés lorsqu’un consensus est trouvé.

Le résultat obtenu est une classification mais il y a de fortes chances que les attributs choisis mènent à des incohérences. Il y aura des fonctions (nage, vole, mange de la viande), des absences de caractère (n'a pas de pattes), des apparences (a des écailles, a des ailes…).

L’enseignant relève quelques problèmes :

  • Certains poissons et les chauves-souris volent.
  • Les pattes des oiseaux ont des écailles.
  • La classification proposée par les élèves ne permet pas d’établir une parenté dans l’évolution.

Activité 2 : L’enseignant propose la classification en diffusant l’animation classification des vertébrés.

Cliquer sur le bouton « légendes » puis survoler chaque animal pour afficher ses attributs. À la lecture des attributs de chacun, la classe doit définir à quel groupe appartient tel ou tel animal. L'enseignant clique sur l'animal en question pour vérifier l'hypothèse. Certains animaux ont disparus du groupe. Revenir en arrière pour comprendre pourquoi.

À la fin, l'enseignant pourra proposer de reprendre le choix initial d'animaux (activité 1) et refaire la classification avec ces nouveaux critères.

Activité 3 : La classification des animaux est souvent présentée sous deux formes :

  1. Un arbre avec un tronc commun se subdivisant en plusieurs branches.
  2. Des groupes imbriqués les uns dans les autres comme dans l'animation.

L’enseignant pourra montrer comment passer d'une représentation à l'autre (tracer l’arbre à partir des boîtes imbriquées de l’animation)

Inscrivez-vous à notre bulletin d'information