Il existe une très grande variété de sols. De nombreux paramètres interviennent :
Seule la partie supérieure du sol importe pour la végétation. Cette fine couche de moins de 40 cm est le lieu d’un brassage entre les déchets organiques de la surface (humus) et la base minérale plus profonde. Une terre agricole de bonne qualité présente les proportions suivantes:
L’apparition d’une couche végétale est l’étape finale d’un très long processus de formation des sols.
Les vers de terre ou les fourmis sont les plus gros des invertébrés qui peuplent le sol. Toutefois, il existe d'autres espèces bien plus nombreuses. 1 m² de sol forestier peut contenir plusieurs milliers de microorganismes, des kilomètres de filaments mycéliens (champignons) et des millions de bactéries. Ces êtres vivants ont plusieurs actions: ils accélèrent les processus de transformations (aération, digestion) et ils brassent les éléments organiques et minéraux. Cela empêche un lessivage trop rapide.
L’humus est la partie de la couche supérieure du sol (horizon « O ») qui est riche en éléments organiques. Sa fonction est primordiale :
Notons que la chaleur et l’humidité sont des facteurs qui accélèrent la transformation des éléments organiques en minéraux. Pour cette raison, la couche d’humus des forêts tropicales humides est riche en minéraux (fer, aluminium) et pauvre en éléments organiques. Cette couche est rapidement lessivée par la pluie dans les zones déforestées et une croûte minérale stérile se forme en surface (latérite).
Le sol est fragile. Il faut des milliers d’années pour le constituer mais très peu de temps pour le détruire ou le contaminer.